Régions Fourragères : Différence entre versions
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Une '''région fourragère''' est une zone géographique homogène du point de vue des principaux facteurs agro-climatiques qui conditionnent la production herbagère (température au printemps, déficit hydrique estival, types de sols dominants), et où le mode d’utilisation des prairies est homogène (pâturage, pâturage/foin, nombre de coupes …) | Une '''région fourragère''' est une zone géographique homogène du point de vue des principaux facteurs agro-climatiques qui conditionnent la production herbagère (température au printemps, déficit hydrique estival, types de sols dominants), et où le mode d’utilisation des prairies est homogène (pâturage, pâturage/foin, nombre de coupes …) | ||
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Zone homogène du point de vue fourrager selon des critères de climat (hydrométrie), d’altitude moyenne et de géologie. | Zone homogène du point de vue fourrager selon des critères de climat (hydrométrie), d’altitude moyenne et de géologie. |
Version du 18 septembre 2014 à 14:34
Une région fourragère est une zone géographique homogène du point de vue des principaux facteurs agro-climatiques qui conditionnent la production herbagère (température au printemps, déficit hydrique estival, types de sols dominants), et où le mode d’utilisation des prairies est homogène (pâturage, pâturage/foin, nombre de coupes …)
Définition [1]:
Zone homogène du point de vue fourrager selon des critères de climat (hydrométrie), d’altitude moyenne et de géologie. Ce zonage a été constitué à partir de l’enquête "prairies" faite par le SCEES en 1982. Il a été déterminé en fonction des critères suivants : - climat (en particulier l’hygrométrie) - altitude moyenne - géologie (nature du sol et du sous-sol) Des zones homogènes du point de vue fourrager ont ainsi pu être constituées. Les 200 zones fourragères françaises excluent les départements peu fourragers : c’est à dire l’île de France et le pourtour méditerranéen : le Languedoc Roussillon est réduit au seul département de la Lozère et PACA est limitée aux départements des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence. La Corse est exclue. Pour l’enquête de 1998, les régions fourragères ont été revues afin de travailler sur des zones d’au moins 90000 hectares de sorte que le niveau des données collectées soit significatif. La région fourragère constitue l'unité de maillage la plus fine pour laquelle le potentiel de production des prairies est estimé.
Régions fourragères INRA et SSP :
Le système ISOP (Informations et Suivi Objectif des Prairies) fournit des estimations de rendement des prairies temporaires et permanentes productives à l’échelle de la région fourragère à partir d’un modèle de simulation (STICS-Prairies).
ISOP calcule les quantités de matière sèche cumulée par hectare au pas de temps journalier. Les simulations sont effectuées lorsque un type de prairies donné – permanentes ou temporaires - couvre plus de 7 000 hectares par région fourragère. Les prairies situées au dessus de 1000 mètres sont exclues.
Les résultats de simulation sont extraits au 20 de chaque mois par région fourragère, entre mars et octobre, sous forme d’un rapport à la normale correspondant à la moyenne calculée sur la période 1982- 2006.
A partir de 2007, une nouvelle version d’ISOP a été développée. Elle intègre de nouvelles données météorologiques permettant de prendre en compte des évènements climatiques plus localisés. De plus, les rendements de référence sont à présent calculés sur une période de 25 années de 1982 à 2006 (1982 à 1996 dans l’ancienne version).
ISOP est le fruit d’une étroite collaboration entre Météo-France, l’INRA et le SSP.
Sources :
[1] http://draaf.franche-comte.agriculture.gouv.fr/Petites-Regions-Fourrageres,316
F. Ruget , S. Novak , S. Granger (2006), "Du modèle STICS au système ISOP pour estimer la production fourragère. Adaptation à la prairie, application spatialisée", Fourrages 186, 241-256