Évaluation : Différence entre versions

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L'Evaluation dans un premier sens est l'action de porter un jugement sur la valeur de quelque chose (Robert).
 
L'Evaluation dans un premier sens est l'action de porter un jugement sur la valeur de quelque chose (Robert).
 
L'évaluation en ce sens suppose de considérer quelque chose, une action, une opération, bien définie. Des évaluations (élémentaires) de ce type sont nécessaires à l'évaluation d'un programme ou d'un dispositif, c'est-à-dire à l'évaluation définie, dans un second sens, comme la vérification de l'adéquation d'un résultat à un objectif. On parle alors d'évaluation normative ou certificative (notamment en formation).
 
L'évaluation en ce sens suppose de considérer quelque chose, une action, une opération, bien définie. Des évaluations (élémentaires) de ce type sont nécessaires à l'évaluation d'un programme ou d'un dispositif, c'est-à-dire à l'évaluation définie, dans un second sens, comme la vérification de l'adéquation d'un résultat à un objectif. On parle alors d'évaluation normative ou certificative (notamment en formation).
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L’Evaluation des politiques publiques, en France, a été organisée par un décret du 22 janvier 1990 créant le Conseil scientifique de l’Evaluation auquel a succédé le Conseil National de l’Evaluation (décret du 18 décembre 1998). Une circulaire du 9 décembre 1993 a assorti les Plans de contrats Etat-Régions et les contrats de ville d’une obligation d’évaluation à l’instar des mesures préconisées pour l’évaluation des programmes européens.
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Depuis, la nécessité d’évaluer semble progressivement s’imposer à l’échelle territoriale comme un outil rigoureux de gestion en interaction avec une démarche prospective.
  
 
En matière de politiques publiques, de programmes locaux de développement ou de d'actions collectives, on a affaire avec une pluralité d'objectifs et de résultats. Il convient donc d'établir d'une part une hiérarchie parmi les objectifs avant de juger de la portée des actions résultant de ces politiques et programmes. D'autre part faute de pouvoir repérer des causes précises, il convient de mettre en évidence des configurations de faits conduisant aux résultats.
 
En matière de politiques publiques, de programmes locaux de développement ou de d'actions collectives, on a affaire avec une pluralité d'objectifs et de résultats. Il convient donc d'établir d'une part une hiérarchie parmi les objectifs avant de juger de la portée des actions résultant de ces politiques et programmes. D'autre part faute de pouvoir repérer des causes précises, il convient de mettre en évidence des configurations de faits conduisant aux résultats.

Version du 27 juillet 2007 à 13:42

L'Evaluation dans un premier sens est l'action de porter un jugement sur la valeur de quelque chose (Robert). L'évaluation en ce sens suppose de considérer quelque chose, une action, une opération, bien définie. Des évaluations (élémentaires) de ce type sont nécessaires à l'évaluation d'un programme ou d'un dispositif, c'est-à-dire à l'évaluation définie, dans un second sens, comme la vérification de l'adéquation d'un résultat à un objectif. On parle alors d'évaluation normative ou certificative (notamment en formation).

L’Evaluation des politiques publiques, en France, a été organisée par un décret du 22 janvier 1990 créant le Conseil scientifique de l’Evaluation auquel a succédé le Conseil National de l’Evaluation (décret du 18 décembre 1998). Une circulaire du 9 décembre 1993 a assorti les Plans de contrats Etat-Régions et les contrats de ville d’une obligation d’évaluation à l’instar des mesures préconisées pour l’évaluation des programmes européens. Depuis, la nécessité d’évaluer semble progressivement s’imposer à l’échelle territoriale comme un outil rigoureux de gestion en interaction avec une démarche prospective.

En matière de politiques publiques, de programmes locaux de développement ou de d'actions collectives, on a affaire avec une pluralité d'objectifs et de résultats. Il convient donc d'établir d'une part une hiérarchie parmi les objectifs avant de juger de la portée des actions résultant de ces politiques et programmes. D'autre part faute de pouvoir repérer des causes précises, il convient de mettre en évidence des configurations de faits conduisant aux résultats.

L'évaluation présente deux écueils : soit projeter un modèle sur un processus de développement, soit réduire l'évaluation à une sorte de justification par les acteurs eux-mêmes. Il faut distinguer deux fonctions : celle des fonctions professionnelles des "chargés d'évaluation", celle de la légitimité des "instances d'évaluation" auxquelles appartient le jugement.

Voir : Evaluation finale du RDR1

Société Française de l'évaluation