Loup
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Elles sont mises en place par le ministère chargé de l’agriculture depuis 2004 dans le cadre de la mesure « t » du Plan de Développement Rural National (PDRN) cofinancée par la Commission européenne.
En 2004, 247 contrats étaient comptabilisés au titre de ces mesures. Ce nombre a doublé en 2005 avec 444 contrats. Fin 2006, 650 contrats sont recensés. Alors qu’en 2004, un quart à un tiers seulement des élevages étaient protégés, en 2006, c’est désormais le cas pour la majorité des troupeaux.
La mesure « t » rémunère 80% (100% en zone natura 2000) des surcoûts de production occasionnés par la protection des troupeaux. Elle prend en compte le gardiennage, le financement de clôtures mobiles, l’achat et l’entretien de chiens de protection, l’analyse de vulnérabilité du troupeau à la prédation. Ces quatre éléments représentent les différentes options composant la mesure « t ». Pour bénéficier de cette aide, les éleveurs ou les groupements d’éleveurs signent un contrat avec le représentant de l’État au niveau départemental par lequel ils s’engagent à mettre en place tout ou partie des mesures de protection ci-dessus énumérées.
Cette mesure est zonée. Les éleveurs s’engagent pour un contrat de 5 ans lorsqu’ils se trouvent dans une zone à forte présence du loup (cercle 1) et dans un contrat annuel dans les zones d’extension probable à court terme de prédation du loup (cercle 2). Depuis 2007, la mesure « t » du Plan de Développement Rural National n’existe plus. Elle est remplacée par la mesure 323C du Plan de Développement Rural Hexagonal (PDRH), mesure « générique » en faveur du pastoralisme.