BD Carthage : Différence entre versions

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La BDCarthage (Base de Données sur la CARtographie THématique des AGences de l’eau et du ministère de l’Environnement) est le fruit de la volonté nationale de disposer d’un système de repérage spatial des milieux aquatiques superficiels pour la France.
 
La BDCarthage (Base de Données sur la CARtographie THématique des AGences de l’eau et du ministère de l’Environnement) est le fruit de la volonté nationale de disposer d’un système de repérage spatial des milieux aquatiques superficiels pour la France.
  
Origines du référentiel : 525000 kilomètres de cours d’eau de plus de 1 km irriguent les 550000 km² du territoire métropolitain, soit une densité moyenne de 1 km de cours d’eau par km². La répartition est cependant très inégale avec un minimum de 0,5 pour les zones karstiques (Causses, Jura ...) et un maximum de 2 pour les zones montagneuses.
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Origines du référentiel : 525 000 kilomètres de cours d’eau de plus de 1 km irriguent les 550 000 km² du territoire métropolitain, soit une densité moyenne de 1 km de cours d’eau par km². La répartition est cependant très inégale avec un minimum de 0,5 pour les zones karstiques (Causses, Jura ...) et un maximum de 2 pour les zones montagneuses.
  
 
Cette volonté a été affirmée dans les circulaires interministérielles du 28 mai et du 15 novembre 1968 mises à jour par la circulaire n°91-50 du 12 février 1991 stipulant que :
 
Cette volonté a été affirmée dans les circulaires interministérielles du 28 mai et du 15 novembre 1968 mises à jour par la circulaire n°91-50 du 12 février 1991 stipulant que :

Version du 4 janvier 2008 à 16:03

Toutes les informations sont disponibles sur le site du Sandre

Définition

La BDCarthage (Base de Données sur la CARtographie THématique des AGences de l’eau et du ministère de l’Environnement) est le fruit de la volonté nationale de disposer d’un système de repérage spatial des milieux aquatiques superficiels pour la France.

Origines du référentiel : 525 000 kilomètres de cours d’eau de plus de 1 km irriguent les 550 000 km² du territoire métropolitain, soit une densité moyenne de 1 km de cours d’eau par km². La répartition est cependant très inégale avec un minimum de 0,5 pour les zones karstiques (Causses, Jura ...) et un maximum de 2 pour les zones montagneuses.

Cette volonté a été affirmée dans les circulaires interministérielles du 28 mai et du 15 novembre 1968 mises à jour par la circulaire n°91-50 du 12 février 1991 stipulant que :

« La gestion quantitative et qualitative de la ressource en eau rend nécessaire l’échange de nombreuses données entre les services et organismes intéressés, aux échelons départementaux, régionaux et nationaux. L’un des éléments indispensables au bon fonctionnement d’un tel système d’échange d’information est un code de repérage des milieux aquatiques servant de référence commune. »

Cours d'eau de plus de 100 km BDcarthage.gif

Constitution du référentiel

La base de données cartographiques de l’IGN BD CARTO , est une base de données de l’IGN qui couvre tout le territoire national. Elle est une description sous forme numérique du territoire conçue pour une échelle de base allant du 1/50 000 au 1/100 000. Sa précision décamétrique, et l’information complète et structurée qu’elle présente, lui confèrent un rôle de référentiel national homogène, adapté aux besoins des utilisateurs d’information géographique à l’échelle nationale, régionale ou départementale.

La BD CARTO a été acquise par le Ministère chargé de l’Environnement et les Agences de l’Eau pour sept thèmes (unités administratives, réseau routier, réseau ferré, occupation du sol, toponymie, équipements et cours d’eau) afin de servir de support à la BDcarthage. En effet, les cours d’eau de la BD CARTO sont représentés comme une succession de tronçons linéaires avec les attributs qui les caractérisent (largeur, navigabilité, nom des cours d’eau, code du plan d’eau traversé, classe de visualisation, ...).

De même les plans d’eau et les zones humides sont représentés par une juxtaposition de polygones fermés. Toutefois, cette représentation géométrique est insuffisante pour identifier un cours d’eau en tant qu’élément d’un réseau lié aux autres éléments du réseau (un cours d’eau se jette dans un cours d’eau qui lui même se jette dans un autre cours d’eau ...), et elle doit être complétée par les informations de la codification hydrographique.


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