Portrait du mois - Baptiste Girault - Octobre 2021

Baptiste Girault, de la donnée aux indicateurs de suivi pour la Politique Agricole Commune !

C’est en tant que jeune géomaticien que Baptiste Girault est recruté en janvier 2019 à INRAE Occitanie-Toulouse au sein de l’unité de recherche « Observatoire du Développement Rural » (ODR). Il conçoit des indicateurs de suivi pour mesurer l’impact en région de certaines mesures pour l’environnement de la Politique Agricole Commune (PAC).

Cartographie, administration des entreprises, géomarketing, des disciplines qu’affectionne particulièrement Baptiste Girault. C’est alors tout naturellement qu’il s’engage dans des études de géographie à l’université puis termine son cursus en école d’ingénieur. Cette dernière lui a permis d’embrasser une carrière d’ingénieur en système d'information géographique !

Quelles sont vos missions principales ?

Des indicateurs pour la Politique Agricole Commune (PAC),
Baptiste Girault : « Je traite des données localisées pour l’évaluation de la PAC sur la période de 2014 à 2020.
Je travaille principalement à la réalisation d’indicateurs pour évaluer l’impact des fonds versés en région dans le cadre de deux volets de cette politique :

• > la conversion et le maintien des agricultures biologiques
• > les mesures agro-environnementales et climatiques

Concrètement, je récupère des données brutes localisées (surfaces en bio, montants engagés, tracés de la parcelle) auprès l'Agence de Services et de Paiement (ASP) qui assure la mise en œuvre d'aides publiques. Je les anonymise, les sécurise puis les traite en réalisant des statistiques.
Nous sommes quatre dans l’unité à travailler sur cette thématique mais sur des sujets différents et par conséquent des données différentes. Je dois échanger quotidiennement avec eux afin de regrouper les éléments traités et d’effectuer une table des données commune pour construire le résultat final.
Ces indicateurs de suivi sont ensuite transférés aux régions afin de leur permettre de réaliser un rapport annuel pour suivre l’évolution de la PAC et vérifier les résultats en cours et attendus.  »

Des données valorisées,
B.G. : « Ces indicateurs sont aussi utilisés par d’autres organismes ou institutions, comme par exemple, le muséum national d’histoire naturelle, qui étudie l’impact bénéfique des mesures agro-environnementales en zone Natura 2000 sur l’évolution de la population d’oiseaux en France. »

Avez-vous une mission complémentaire ?

B.G. : « Oui, suite au passage d’un serveur physique à une machine virtuelle, je me suis proposé pour prendre en charge la gestion du Système d’Information Géographique (SIG) de l’ensemble des données cartographiques étudiées par l’unité. »

Qu'est-ce qui vous plait le plus dans votre travail ?

B.G. : « Avant mon arrivée dans l’unité, je ne connaissais pas les mesures et enjeux de la politique agricole commune, ces questionnements sont très intéressants et les données traitées sont riches. J’apprécie de travailler dans le cadre de cette politique, c’est une chance de pouvoir traiter ce type de données sur des enjeux aussi globaux. »

Quelles sont vos ambitions, vos envies pour le futur ?

B.G. : « J’aimerais évoluer dans cette unité et continuer mes travaux pour la PAC et plus précisément dans le dernier volet concernant l’évaluation finale des mesures qui ont été mises en place. Ce serait une chance pour moi de contribuer au rapport final sur les sept années du programme. »

Et après le bureau ?

B.G. : « Pendant mon temps libre, je fais un peu de menuiserie et du bricolage. Je m’intéresse plus particulièrement à la découpe au laser, je fais quelques prototypes en bois lors d’ateliers collaboratifs (FabLab). Je prends par ailleurs des cours d’Espagnole et pratique la natation. »

Mini cv

• > 2019 - Contractuel ingénieur d’étude Système d'Information Géographique (SIG) – INRAE Toulouse
• > 2017 - Diplôme d’ingénieur en aménagement du territoire, spécialité en SIG et environnement - Ecole d’ingénieurs - Tours
• > 2012 - Baccalauréat S (scientifique) – Bourges